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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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lundi 5 décembre 2011

Rotorua - Nouvelle-Zélande

Hi,

Alors là nous frisons l’horreur : Denis nous réveille à l’aube (7 h 30) pour creuser dans une plage de sable !!! Hot Water Beach comme son nom l’indique Plage de l’Eau Chaude, a une intense effervescence à marée basse. Chacun arrive en maillot de bain et pelle, oui vous avez bien lu, une pelle. A un endroit bien précis de la grande plage, il convient de faire un trou et de faire trempette dans une eau bouillante qui sort directement sous le sable. Il suffit de mettre les doigts dedans pour la toucher. Elle est tellement chaude qu’elle brûle. Fous rires assurés quand une vague de l’océan, donc froide, arrive et immerge les baignoires creusées et fait crier les baigneurs.

Nous partons ensuite toujours plus au Sud en direction de Rotorua. Nous photographions d'étranges vaches avec une rayure blanche, supporters des All Blacks.
Nous dépassons une zone de déboisement. Un bien triste spectacle. Les arbres sont abattus par des pelleteuses énormes, les hommes les coupent et les chargent sur des camions, et laissent sur place les bois qu’ils ne sélectionnent pas. Après leur départ, c’est un lieu de désoeuvrement. Rien n’est ramassé ou trié, tous les bois sont à terre. Nous pensons à la faune, victime de ce massacre, et sommes bien attristés.
Dans les aéroports le contrôle sanitaire est renforcé à l’arrivée, à l’entrée des forêts des panneaux signalent de ne pas laisser pénétrer des animaux domestiques, des recommandations sur le milieu fragile de cette île sont divulguées sur tous les guides, des îles sanctuaires (Kapiti, Stewart, ...) sont utilisées pour éradiquer des nuisibles et protéger les espèces souches. Nous pensons que toutes ces précautions sont bien appropriées, mais nous ne comprenons pas que le déboisement intensif puisse ne pas faire partie de leurs préoccupations. S’il est nécessaire d’abattre des bois pour les activités humaines, il serait nécessaire aussi, de remettre en état la nature nourricière et de lui donner des chances de se reconstruire.

Nous traversons Katikati, célèbre ici pour ses fresques murales. Son nom nous fait sourire et nous pensons à Cathy.
Nous arrivons ce soir à Rotorua, connue pour ses sources thermales et son activité géothermique. Au bord d’un grand lac d’eaux noires de boue, la ville s’est installée, de la vapeur s’échappe de nombreux endroits dans une odeur d’oeuf pourri. Les cygnes ici sont noirs, soit maculés de boue, soit eux aussi, supporters des All Blacks.

Demain, toujours plus au sud, mais cela sera an other story.

Bye, Bye.

Nos photos sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/5-d-cembre