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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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vendredi 21 octobre 2011

Hello Chili

Nous quittons El Calafate en allant au lac, juste derrière notre charmant B&B, ou des flamands roses se retrouvent et pataugent.
Nous reprenons la fameuse route 40 que nous connaissons depuis notre arrivée en Argentine depuis la Bolivie, et nous nous dirigeons vers la frontière du Chili. Route goudronnée et piste pendant au moins une heure, ou nous retrouvons des animaux :
des nandus, petites autruches andines, toutes grises qui se confondent avec le paysage et qui courent très vite,
le zorro, renard avec une superbe queue touffue,
les cannes, qui vont par deux, et font du surplace en s´envolant, a cause du vent,
les kaikennes, le male blanc et la femelle marron, si différents au sol, mais quand ils volent, ils se ressemblent car le dessous des ailes est identique (cela en dit long sur le couple......)
des tas d´autres oiseaux, encore inconnus,
des moutons par milliers, tout tondus, avec des petits, tellement petits, je vous laisse imaginer les cris de trois nanas dans la voiture, quand nous voyons des agneaux....
des chevaux, des groupes par vingtaine,
des guanacos, au pelage bien épais se déplaçant par centaine,
des vaches et leurs petits,
Mais malheureusement, nous avons vu beaucoup de vaches et de veaux morts, allonges dans leur champ, nous en avons compte une vingtaine. Était-ce une épidémie ou est-ce que ces bêtes avaient mangé des cendres du fameux volcan chilien ?
Ce volcan se trouve à côté de Puerto Montt à 2 000 km d´ici !!!
Nous avons discuté avec des avignonnais qui ont été obligés de rester à Orly pendant 2 jours car leur vol de ce dimanche, Paris-Buenos Aires, était annulé suite au volcan chilien, et que des cendres recouvraient des régions entières et avaient tué du bétail !!!!????
Nous sommes au Sud de la Patagonie et nous n´avons rien vu, n´importe comment il y a tellement de vent ici que les cendres doivent être déjà loin!
Encore des rafales entre 80 et 100 km\h. Le douanier nous a montré un panneau de signalisation en fer, complétement plié et par terre, à cause du vent. Dans ces cas là, ils ne sortent pas car le vent les met par terre ! Les rafales latérales sur la route sont dangereuses, il faut bien tenir le volant avec ses deux mains.
Quand nous descendons de la voiture, nous nous aidons pour tenir les portes. Impressionnant !
Le douanier refuse que l'on passe avec des pommes argentines, nous nous retrouvons dans les bureaux de la douane, opinel à la main, à manger nos pommes et à en offrir aux douaniers. Il nous montre son ordi, des photos de guanacos, bonne ambiance.
Nous rentrons dans le Parc Paine ( prononcez Pa-i-né ) des milliers d'hectares d'herbe rase sur fond de montagnes enneigées. Splendide.
A l'approche de notre hôtel, un minuscule pont tout en bois, nous oblige à rentrer les deux rétroviseurs de notre 4X4 et l'immense estancia ( 130 personnes et 160 chevaux ) apparait. Une cinquantaine de chevaux sont là en liberté devant l'entrée, crinières au vent, sans licol. Le coup d’œil est fantastique et nous réservons une balade pour les filles, mais cela sera une autre histoire.
Excusez-nous pour les accents, nous tapons sur un clavier español.

Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/21-Octobre