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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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jeudi 19 juillet 2012

Les chutes Victoria - Zimbabwe

 J - 9

Sawabona,

Mercredi, nous décollons de Johannesburg pour le tout petit aéroport de Victoria Falls. Après le gigantesque aéroport de Johannesburg, sa petitesse nous rappelle celui de Fakarava en Polynésie Française. Le centre ville n’est qu’une succession de magasins sur une seule rue et un peu plus loin tous les hôtels sont alignés.

Le nôtre est un des plus vieux, très conservateur avec son style British et colonial, et nous dérange avec ses trophées et ses peaux. Mais son confort nous le fait presque oublier. Depuis la terrasse, nous apercevons un nuage d’eau pulvérisée par les chutes, qui peut s’élever jusqu’à 400 m. et peut être visible jusqu’à 40 km. Le vacarme du grondement des chutes nous suggère déjà leur puissance et leur beauté.
Notre croisière de l’après-midi nous emmène sur le Zambèze calme et propice aux crocodiles et aux hippopotames. Ils apparaissent avec leurs petites oreilles, jouant à plusieurs, se montant les uns sur les autres, ou ouvrant leurs bouches pour bailler. Leur mère ne leur a jamais dit qu’il fallait mettre sa main devant la bouche ! Le Zambèze est le 4° plus grand fleuve d’Afrique.


Notre dîner dans un restaurant-spectacle nous fait apprécier les rythmes africains. La fantaisie de cette troupe est de faire participer le public. Nous avons tous un djembé en main (plutôt entre les jambes) et suivons avec minutie les explications de Monsieur Loyal dans une ambiance joyeuse, entourés d’africains affables et prévenants. Nous goûtons le koudou et le phacochère.


Le lendemain matin, départ pour les chutes Victoria, à quelques minutes de notre hôtel. Les points d'observation sont nombreux et humides.  Elles sont l’une des chutes les plus spectaculaires au Monde. Le fleuve Zambèze, se jette sur 1 700 m. de largeur (2ème du monde après les chutes argentines d’Igacu) et d’une hauteur qui peut atteindre 108 m. (1ère du monde) Elles sont remarquables car elles se jettent dans une longue faille du plateau pour s’échapper par un étroit canyon. Elles font partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Pendant la saison des pluies, au mois de mai, le fleuve charrie quelques 9 100 m3 par seconde et envahit tout. Le débit retombe à 1 100 m3 pendant le reste de l’année. Des arcs-en-ciel se dessinent dans la brume humide et peuvent se voir à 20 km.







À proximité, un pont long de 198 m. et s’élevant à 128 m. au dessus des eaux tient lieu de frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Pendant sa construction, on traversait la gorge, sur une planche en bois fixée à une poulie, maintenant on peut pratiquer un saut à l’élastique de 111 m.

Malgré un superbe ciel bleu, nous sommes sous la douche et nous revenons ravis et trempés.

Nous profitons de la journée ensoleillée et chaude pour se reposer.

Ce soir, dîner spectacle pour apprécier les costumes des danseurs et leurs rythmes effrénés.

Demain, nous partons pour le Botswana, dernier et 21° pays de notre périple, mais cela sera une autre histoire.

Nous envoyons un gros bisou à Victoria.

Sala Kahle.

Notre galerie : http://www.fraiseapps.com/worldwide/

Nous ne savons pas si nous aurons des connexions internet pour nos prochaines étapes. 

Nous avons perdu beaucoup de vos adresses et de vos n° de tél. Merci de nous les envoyer par mail à isabellefol@ymail.com